Les études

Dans le cadre du développement du projet éolien du Prioux, plusieurs études ont été réalisées :

Écologique
Acoustique
Paysagère

Étude écologique

L’étude écologique est un volet structurant de l’étude d’impact. Elle porte aussi bien sur la flore que la faune avec une spécificité concernant l’avifaune et les chauves souris qui sont potentiellement les plus impactées par l’éolien.

Volet chauves-souris

  • Les milieux fermés sont représentés au sein et à proximité de la Zone d’Implantation Potentielle (ZIP) par des accrues, des bosquets et des fourrés de feuillus ou mixtes. Ces milieux représentent des territoires de chasse et des potentialités d’installation de gîtes faibles. Toutefois, les milieux semi-ouverts de type lisières, correspondant à l’interface entre milieux fermés et milieux ouverts, sont bien utilisés par les chiroptères locaux.
  • Les milieux semi-ouverts de type haies sont des milieux assez bien utilisés au sein de la ZIP. Ces éléments arborés ou arbustifs sont attractifs pour les chiroptères. Ils sont en effet entomogènes et servent de territoires de chasse et d’axes de déplacement au sein de la ZIP.
  • Les milieux ouverts herbacés, représentés au sein de la ZIP par des chemins d’exploitation enherbés et quelques bandes enherbées, sont peu nombreux mais constituent des territoires de chasse assez bien utilisés.
  • Les milieux ouverts cultivés, en raison de leurs faibles richesses entomologiques, constituent les milieux les moins attractifs pour les chiroptères en dehors des périodes de travaux agricoles (mise en suspension d’insectes dans l’air, activité de chasse accrue).

La configuration du projet n’implique aucune implantation d’éolienne au sein des secteurs à enjeux forts ou moyens. Les 4 turbines seront donc implantées en milieu à enjeux faibles.

Volet Flore

La synthèse des chapitres précédents conduit à la réalisation d’une carte des enjeux environnementaux vis-à-vis de la flore et des habitats (Cf. carte ci-dessous) et à des constats nuancés selon le secteur de la ZIP.

Les enjeux environnementaux sont classés en trois catégories :

  • Enjeux faibles, correspondant à des habitats non protégés, à fonctionnalité réduite
  • Enjeux moyens, correspondant à des habitats relativement communs en Champagne- Ardenne, d’intérêt communautaire ou pas, à fonctionnalité moyenne. Ce sont des zones à biodiversité «ordinaire»
  • Enjeux forts, correspondant à des habitats d’intérêt communautaire, abritant des espèces protégées

Le seul secteur comportant des enjeux moyens est situé au niveau du boisement principal présent sur la zone d’étude. Ce sont la présence des habitats d’intérêt communautaire suivant qui lui confère ce niveau d’enjeux:

  • Pelouse calcicole (Code Natura 6210)
  • Hêtraie-chênaie-charmaie (Code Natura 9130)

La configuration du projet n’implique aucune implantation d’éolienne au sein de ce secteur. Les 4 turbines seront donc implantées en milieu à enjeux faibles.

Volet avifaune

En hivernage, la diversité de rapace est faible et aucun dortoir n’a été observé. Certaines espèces d’une patrimonialité moyenne comme l’Alouette des Champs, le Bruant jaune, le Faucon crécerelle, la Grive litorne, le Pigeon colombin et le Pipit farlouse ont été observés mais les effectifs sont très faibles. Les autres espèces contactées sont communes en hiver dans cette région. Les enjeux sont donc faibles sur cette période.

En migration prénuptiale, l’ensemble de l’air d’étude présente un enjeu faible. En effet, il ressort des observations de terrain les informations suivantes :

  • Les effectifs de passereaux en migration restent faibles et aucun couloir de migration n’a pu être mis en évidence. Un petit passage de Pinson des arbres et de Linotte mélodieuse a été observé au niveau de la vallée du Fion.
  • Le cortège de migrateurs est dominé par la Grue cendrée, toutefois la plupart des effectifs de cette espèce ont été observés en dehors de la ZIP. A l’approche du parc éolien des Côtes de Champagne (au nord-ouest de la ZIP), les Grues ont tendance à passer à l’ouest ou à l’est de ce parc (les passages à l’Est étaient les plus fréquents). Beaucoup de Grues cendrées ont été observées aux jumelles au Sud Est de la ZIP (vers Vitry-le-François au niveau des vallées de la Chée et de la Vaulx). La présence de ce parc éolien en activité à proximité immédiate de la ZIP semble modifier la trajectoire de vol des Grues cendrées. Quelques vols ont été observés au-dessus de la ZIP.
  • 4 espèces de rapaces ont été observées en migration active : le Balbuzard pêcheur, le Busard des roseaux, le Milan royal et le Milan noir, avec des effectifs faibles.

En nidification, les enjeux sont considérés comme forts au sein du boisement accueillant le pic noir et moyen sur tout le reste de la zone d’étude.

En effet, on retrouve au sein de la ZIP et ses abords :

  • Les cultures accueillant l’Alouette des champs, la Linotte mélodieuse, le Tarier pâtre, la Caille des blés, le Bruant jaune et le Bruant proyer.
  • Les haies et boisements accueillant le Pic noir, la Tourterelle des bois, la Fauvette des jardins, les Bruants jaune et proyer qui aiment se percher ainsi que le Pouillot fitis.
  • Le village accueillant le verdier d’Europe, les Hirondelles de fenêtre et rustique, le Martinet noir.

Quelque soit le milieu considéré, on note la présence d’espèces à patrimonialité moyenne ou forte. Les parcelles étant imbriquées les unes dans les autres, l’ensemble des espèces est amené à fréquenter la ZIP (déplacements pour se nourrir).

Trois espèces de rapaces fréquentent la ZIP en période de reproduction en tant que territoire de chasse dont le Faucon crécerelle.

En migration postnuptiale, les enjeux sont considérés comme variant de faibles à moyens.

En effet, l’enjeu est moyen pour le busard saint martin qui a été observé à 5 reprises sur 10 sorties. Pour toutes les autres espèces, l’enjeu reste faible.

Conclusion

En somme, en considérant les aspects faune (hors chauve-souris) et flore, on constate qu’aucune éolienne ne sera implanté en milieu à enjeu fort. 

ÉTUDE ACOUSTIQUE

Généralité

Les émergences sonores admissibles, dans les zones à émergences réglementées, sont de 5 dB(A) de jour et de 3 dB(A) de nuit dans le cas de niveau de bruit ambiant supérieur à 35 dB(A),

Le niveau de bruit maximal est fixé à 70 dB (A) pour la période jour et de 60 dB (A) pour la période nuit en chaque point du périmètre de mesure de bruit défini.

Point d’études

Pour mener à bien l’étude acoustique, réalisée par le bureau d’étude Delhom Acoustique, 4 points d’écoutes ont été disposés autour de la zone d’étude. La campagne d’étude s’est déroulée sur 15 jours.

L’étude d’impact acoustique du projet éolien du Prioux a consisté à :

  • Réaliser des mesures des niveaux sonores résiduels depuis des points déterminés en fonction de leurs expositions sonores vis-à-vis des éoliennes et des conditions météorologiques ainsi que des secteurs géographiques de la zone. Ces points ont été retenus pour être représentatifs de l’ambiance sonore de chaque secteur. De plus, l’emplacement de chaque point a été défini afin de limiter les risques de perturbations pouvant être directement crées par le vent sur les capteurs des microphones.
  • Effectuer des calculs prévisionnels des émissions sonores du projet pour une implantation à 4 machines avec des machines V100 du constructeur Vestas.
  • Effectuer les analyses réglementaires de l’impact acoustique du projet.

A partir des mesures des niveaux sonores résiduels et de celles des vitesses de vent, les corrélations entre les niveaux sonores mesurés et les vitesses de vent permettent d’estimer les valeurs des niveaux de bruit résiduel par classes de vitesse de vent.

Les éoliennes étudiées respectent le niveau de bruit ambiant maximum calculé sur le périmètre de mesure de bruit fixé par la règlementation applicable.

ÉTUDE PAYSAGÈRE

Points généraux sur les photomontages

Conditions d’observations des éoliennes 

Influence de l’heure
La première photo est prise le matin, elle est éclairée de face. La seconde le soir, elle est éclairée de dos. Cette différence est fondamentale puisqu’elle modifie complètement la perception visuelle des éoliennes. Ces deux clichés exposent la difficulté que l’on rencontre lors de la réalisation de photomontages pour illustrer de façon réelle et représentative la perception qu’on pourra avoir d’un champ éolien, puisque cette perception est sans cesse modifiée par le changement de la position du soleil au fil du jour, ainsi que par les changements climatiques.

Influence des conditions climatiques
La première photo a été réalisée par temps gris, lors d’une averse passagère, alors que sur la seconde les éoliennes se trouvent sous une éclaircie. La différence de visibilité est notable : avec des conditions pluvieuses, par brouillard, et par temps couvert en règle générale, les éoliennes deviennent nettement moins perceptibles que par temps clair ou ensoleillé.

Détermination des points de vue pour la réalisation des photomontages

Au préalable à la réalisation des prises de vue sur le terrain, une cartographie des Zones D’Influence Visuelle (ZIV) potentielle du projet est réalisée. Un logiciel spécialisé dans le développement de projet éolien est utilisé dans ce cadre.

Le modèle Numérique de Terrain (MNT) utilisé ne prend pas en compte les éléments au dessus du sol. Ces éléments sont intégrés par la suite.

La réalité du terrain montre alors, dans la quasi-totalité des cas, des zones de visibilité sur le parc beaucoup plus réduites, en termes de surface, que sur la modélisation cartographique.

Les points de vue retenus doivent permettre de répondre aux enjeux paysagers en évaluant:

    • Les risques d’exposition des habitations à proximité du projet éolien
    • Les risques de confrontation visuelle avec les silhouettes des villages et les sites ou monuments historiques
    • Les enjeux du paysage avec les entités ou sous-entités paysagères plus sensibles à l’éolien
    • Les risques de covisibilité entre les différents parcs éoliens construits
Parc éolien du Prioux
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